Sury-en-Vaux, ou « Sourire dans la Vallée »… quoi de plus poétique et engageant que ce nom pour notre paisible village au cœur des vignes … Les Surycéens et les Surycéennes, habitants de Sury-en-Vaux, vous le confirmeront !
La population de Sury-en-Vaux était de 721 en 2007, 728 en 2009 et 743 au dernier recensement publié en 2012.
La commune compte de nombreuses résidences secondaires. Elle dispose d’une offre importante de gîtes et de plusieurs chambres d’hôtes.
Dynamique, le village est heureux d’avoir pu conserver de nombreux commerces de proximité : boulangerie, restaurant et bar, coiffeur, ambulances et transports …
De nombreux artisans, tous corps de métiers confondus, sont installés sur la commune ainsi qu’une entreprise spécialisée dans l’équipement viti-vinicole qui emploie près de 40 personnes sur ce site.
Sury possède une belle salle des fêtes de grande capacité, une salle de réunion, une bibliothèque, un terrain de sport et un terrain de tennis récemment rénové. L’EHPAD « Résidence au Cœur des Vignes » accueille plus de 60 résidents en chambres particulières.
L’école du village fonctionne en regroupement avec le village voisin de Verdigny et accueille plus de 80 enfants, tous nouveaux confondus (service de cantine et de garderie périscolaire).
En limite nord du canton de Sancerre, le village est fortement marqué par un relief de collines dont le point culminant (325 m) se situe au lieu-ditTerres du Moulin à Vent, à l’ouest du territoire.
Sury est un peu atypique : très étendu avec pas moins de 22 hameaux, 60 kms de routes et chemins pour une superficie de 1582 hectares, sa géographie est propice à la culture de la vigne. Seuls deux hameaux sont situés sur les collines à l’ouest, où les cultures céréalières dominent.
Coteaux de vignobles et vallons, où se blottissent les villages, se partagent le territoire. La rivière la Belaine et son affluent la Salereine traversent sur plus de 5 kms la commune du sud au nord-est. Sommets dégagés et ruisseaux au cours rapide furent propices autrefois à l’établissement de nombreux moulins à vent et à eau, aujourd’hui presque tous disparus. Seuls subsistent les toponymes, témoins de cette occupation.
Le mobilier préhistorique puis gallo-romain identifié témoigne de l’ancienneté de l’occupation de ce territoire ; l’antique Chaussée de Brunehaut qui reliait Saint-Satur à Orléans passait par Sury-en-Vaux. La première mention de la paroisse de Sury (Sariacum) date de 1145. Propriété du chapitre de Saint-Etienne de Bourges, la seigneurie de Sury s’agrandira en 1236 des possessions et droits de justice du chevalier Pierre de Livron. Les terriers mentionnent l’importance de ce fief dont la perception des dîmes concernait aussi les paroisses de Sainte-Gemme, Bué et Chavignol (et Verdigny à partir du 16e siècle). Outre de nombreuses terres et vignes, grange aux dîmes, maison seigneuriale, plusieurs pressoirs et diverses propriétés bâties appartenaient aux chanoines de la cathédrale. Cette appartenance à l’Eglise de Bourges maintient le fief de Sury-en-Vaux en dehors des possessions du comté de Sancerre.
Pendant les guerres de religion et plus précisément le siège de Sancerre en 1562, il n’y eut pas de faits marquants concernant la paroisse de Sury. Artisans, commerçants, vignerons, laboureurs et notables participent à la relative prospérité de ce fief. Au 18e siècle quelques grands propriétaires terriens, personnages de la vie publique, firent bâtir des maisons d’agréments à Sury-en-Vaux : Marc-Paul Vivier, écuyer de Boisray, avocat au parlement et maire de Bourges fut l’un d’eux ; la famille Buchet fait partie aussi des familles de notables dont un des membres, Claude Buchet-Martigny, fut consul général en Belgique et conseiller général du canton de Sancerre dans les années 1850 …
La paroisse de Sury-en-Vaux comptait environ 1200 habitants à la fin du 17e siècle, chiffre confirmé par les registres paroissiaux. A cette époque, outre le bourg, la population était répartie dans les 13 villages, hameaux et moulins mentionnés dans ces registres. Un siècle plus tard, la population n’a que très peu augmenté (environ 100 personnes) : les conditions de vie particulièrement difficiles de cette période (petite glaciation, famines…) expliquent cette relative stagnation.
Jusqu’au milieu du 19e siècle, vignerons et laboureurs de Sury-en-Vaux constituent l’essentiel de la population agricole de la commune. Une culture vivrière de faible rendement domine sur cette terre argileuse ou calcaire. L’exploitation de la vigne est traditionnelle mais ne compte que pour un tiers de la surface cultivée vers 1850 (255 ha). La qualité du vin est jusqu’alors assez médiocre. L’élevage ovin tient une place importante dans les revenus agricoles. Conformément à l’évolution générale de la démographie française à cette période, le nombre des habitants de Sury augmentera régulièrement ; passant de 1335 habitants en 1831 à 1822 habitants en 1886. Dans le bourg, artisans et commerçants profitent de cette embellie : entre 1856 et 1866, 69 nouvelles constructions sont recensées dont 10 maisons à étage dans le bourg. L’école de garçons et la mairie seront construites en 1864. Des lieux-dits comme La Barondée et Saint-Louis apparaissent, les villages de Maimbray, des Vignes, de Chambre s’agrandissent. L’amélioration relative et fragile des techniques agraires des années 1870 sera mise à mal dix ans plus tard par les maladies de la vigne qui détruiront plus de 60% de la surface plantée sur la commune. La main d’œuvre nécessairement nombreuse dans ce secteur quitte alors la région : Sury perd près de 10 % de sa population (1767 habitants en 1891 et 1580 en 1896).